Aujourd’hui je suis révoltée, révoltée du soutif. Oui, marre de ne plus avoir de temps, plus avoir le choix, plus avoir de temps à moi. Faites des gosses si vous voulez, mais abandonnez l'idée d'exister pour vous, il y aura déjà tellement de gens à contenter avant votre petite personne ... Je ne sais pas ce qu’elles ont foutu les femmes du 20e siècle, mais elles n’ont pas dû réaliser le mal qu’elles feraient lorsqu'elles se sont battues pour les droits des femmes, même pas encore nées pour certaines. Je crois bien qu'elles ont commencé à déconner dès le début du siècle si mes souvenirs sont bons... quand elles ont remplacé les hommes partis à la guerre au cours des 2 conflits mondiaux. Bon, pourquoi pas... quoi que... bosser à l'usine, au champ à la boutique merci Bernard. Disons que c'était pour pour rendre service...
Qu’après elles souhaitent rester à l’usine, au champ, à la boutique quand les hommes sont rentrés de la guerre, déjà ça commençait à être chelou. Le chômage ayant montré ses dents de lait pendant les années yéyé, et les hommes -dieu les garde - ayant lâchement accusé les femmes actives d'y contribuer, on a pu y couper pendant une belle dizaine d’années supplémentaires. Un risque de travailler aussi énorme, causé par un groupe de femmes aussi petit ça m’aurait fait mal aux fesses… La société ne va quand même pas évoluer à cause d’une minorité virulente non ?
Evidemment le droit au vote, au compte bancaire, à la pilule et à l’orgasme c’est un minimum, et de ce côté-là rien à redire. Je veux bien être gentille avec mon mec mais ia pas marqué pigeon là ! Mais le droit au travail ET aux gosses c’est un peu trop là les filles... Je crois que vous avez vu trop court terme. Un peu comme les architectes qui ont imaginé les « cités » - radieuses et autres d’ailleurs : sur papier glossy ça paraissait parfait (Bienvenue à Gattaca) et au final on voit aujourd’hui ce que ça donne.
Et bien nous les femmes modernes on en est là aussi. On court comme des folles pour faire les courses, amener les gosses à la crèche, les doucher et faire la bouffe. Assurer avec nos copines car on n’est pas que des mères on sait aussi faire la fête et c’est pas un mioche qui va changer ça. Faire du sexe comme des bêtes car il faut bien prouver à notre homme qu'on est toujours wild, même en se levant à 6h du mat' tous les jours pour Bibou. Ajoutez au fait d’être mère parfaite et maîtresse experte le fait d’être femme accomplie dans une société qui attend toujours plus. Exister socialement sans notre jules, exister professionnellement également, et là on attaque la politique : gérer sa carrière, se placer auprès des leaders, provoquer les opportunités et évoluer avant la retraite. Pffiiuuu suis fatiguée là… et ça c’est qu’une seule journée…
En plus avec ces conneries, même nos mecs ne savent plus comment se comporter. C’est quand même super compliqué pour eux de se placer dans cette société nouveau modèle : on les veut virils mais s’ils pleurent parfois c’est mieux (pas devant une belle victoire du PSG j'entends), on les veut présents mais pas collants, on veut qu’ils s’occupent des gosses mais comme nous, pas comme eux. Qu’ils gagnent des sous mais qu’ils nous accordent du temps… bref je voulais juste dire à ma mère… T’AS VU MAMAN
(vous pouvez aussi voir cet article sur LadiesRoom)
dimanche 25 mai 2008
FEMINISME 2e EFFET
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Prose urbaine,
société
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